A propos

Le Moulin de la Vierge

Le Moulin de la Vierge fut construit en 1839 par M. Chauveau-Doublard sur la parcelle du Pignon Blanc. C’est un moulin pivot surélevé par un rez-de-chaussée et un étage pour mieux prendre le vent d’ouest dominant. En 1856, lors de la grande inondation, le grain et la farine montés à l’étage furent sauvés. Ce moulin qui se voyait de loin s’arrête de fonctionner en 1885. Mademoiselle Adèle Chauveau, dernière héritière, en entrant chez les sœurs hospitalières à Beaufort-en-Vallée, fait don du bâtiment à la cour Saint-Laud d’Angers en janvier 1906.

Le 18 mai 1906, Marie Meignan est guérie miraculeusement à Lourdes. Elle habite tout près du moulin. En juillet 1908, en remerciement de sa guérison lors de son Pélerinage à Lourdes, elle décide de faire don d’une statue de la Vierge de 2,4 mètres de haut et pesant 1 500 kg au Moulin « de la Vierge ». La statue est montée à dos d’homme en haut du pivot du moulin le 22 octobre 1908. Elle est solennellement bénie le 25 octobre par Monseigneur Pessard, vicaire général du diocèse d’Angers. Le rez-de-chaussée deviendra en octobre 1909 la garderie Saint Antoine de l’école privée jusqu’en 1922, alors qu’au premier étage était implantée une chapelle.

Le moulin de la Vierge fut l’objet d’une grande fréquentation jusqu’à la fin des années 1950 par des processions lors des mariages et des communions. Un livre d’or montre notamment le passage des soldats durant la guerre de 1914-1918 venus implorer la protection de la Vierge.

Moulin chandelier ou

Moulin à pivot

C’est la version la plus ancienne construction de ce type recensée en France à partir du XIIe siècle.

Il est composé d’une cage en bois qui peut tourner sur un pivot vertical central taillé dans un tronc de chêne.

La cage, qui abrite le mécanisme et les meules, est composée de planches verticales (ou essentes) qui se recouvrent comme des ardoises.

Une cavette maçonnée permettant d’entreposer les sacs de céréales ou de farine, entoure parfois le pivot.

On le rencontre plus particulièrement dans la partie Nord de la France, dans les plaines de la Beauce, sur quelques hauteurs de Picardie, et du Nord Pas de Calais, ainsi que dans l’Est de la France.Une version plus petite existe dans le Finistère au Cap Sizun mais aussi sur l’île d’Ouessant (l’île aux cent moulins) et près de 150 sont recensés en Anjou.

Un moulin peut

en cacher un autre

C’est la version la plus ancienne construction de ce type recensée en France à partir du XIIe siècle.
Il est composé d’une cage en bois qui peut tourner sur un pivot vertical central taillé dans un tronc de chêne.
La cage, qui abrite le mécanisme et les meules, est composée de planches verticales (ou essentes) qui se recouvrent comme des ardoises.
Une cavette maçonnée permettant d’entreposer les sacs de céréales ou de farine, entoure parfois le pivot.
On le rencontre plus particulièrement dans la partie Nord de la France, dans les plaines de la Beauce, sur quelques hauteurs de Picardie, et du Nord Pas de Calais, ainsi que dans l’Est de la France.Une version plus petite existe dans le Finistère au Cap Sizun mais aussi sur l’île d’Ouessant (l’île aux cent moulins) et près de 150 sont recensés en Anjou.